GUIDES

Figure incontournable du 20ème siècle et physicien d’exception, Albert Einstein avait affirmé des intérêts composés qu’ils étaient “la huitième merveille du monde. […] celui qui les comprend s’enrichit, celui qui ne les comprend pas, les paie”. Qu’il soit à l’origine ou non de cette affirmation, force est de constater que les intérêts composés constituent un concept financier fondamental.

Vous connaissez forcément les intérêts simples : l’investissement de votre capital vous rapporte des bénéfices réguliers et connus à l’avance grâce au taux d’intérêt. Imaginez maintenant que vos bénéfices, c’est à dire vos intérêts, puissent aussi être investis de sorte qu’à leur tour, ils génèrent de nouveaux intérêts ? C’est le principe des intérêts composés. Simplement, ce sont les bénéfices de vos investissements qui, à force d’être réinvestis, génèrent de nouveaux bénéfices, et ainsi de suite. La condition de l’équation étant donc le réinvestissement des bénéfices !

Mathématiquement, la formule de calcul des intérêts composés se décline de la manière suivante :

• X : montant total perçu (capital + intérêts) après n années 
• C : capital initialement investi 
• i : taux d’intérêt annuel 
• n : le nombre d’années.  

La formule intrigue au premier abord, pas vrai ? Quoi de mieux qu’un exemple pour comprendre les enjeux ? Imaginons un capital initialement investi (C) de 1 000€, un taux d’intérêt annuel (i) de 7%, et une période (n) de 5 ans. On obtiendrait alors le montant total perçu (X) :

Dans cet exemple, avec les intérêts composés, vous obtenez un rendement de 40,25% sur 5 ans contre 35% avec les intérêts simples. La différence semble faible mais l’écart se creuse considérablement avec le temps. Pourquoi ? Parce qu’en plus de dépendre du taux d’intérêt, l’efficacité des intérêts composés repose (surtout) sur votre horizon d’investissement : plus votre durée de placement est longue plus l’impact des intérêts composés sera important ! 

Comme exposé plus haut, au-delà du montant investi, la condition d’une croissance financière à long-terme repose sur deux choses : la durabilité de vos investissements, et leurs rendements ! 

S’agissant de la première condition, vous devez investir le plus tôt possible, car chaque année d’investissement supplémentaire rapporte en moyenne plus que la précédente. Rien de surprenant : plus vous commencez tôt, plus vos intérêts ont le temps de “composer”, de se multiplier et donc de croître ! Débuter tardivement vous demandera des montants d’investissement bien plus conséquents pour compenser le retard. Une bonne méthode d’investissement consiste à mettre en place un effort d’épargne mensuel : investissez un certain montant chaque mois durant tout au long de votre plan.

Quant à la deuxième condition, elle est évidemment la plus difficile à réaliser car elle nécessite de réaliser de “bons placements”. Il existe de nombreux actifs financiers qui répondent à cette condition, mais tout dépendra de votre profil de risque et votre investissement personnel. Ça tombe bien, Finneko vise à vous accompagner dans cette démarche 😉

Le graphique suivant résume la portée de ces deux conditions et de l’importance des intérêts composés :

Après 20 ans, avec un investissement initial de 1000€ et un effort d’épargne mensuel de 150€ pour un rendement de 5% annuel, vous obtenez près de 65 000€. A titre d’information, le marché principal américain, le S&P500, a une performance moyenne annuelle de 6,5% depuis 1928 (en amputant l’inflation). Par ailleurs, les effets de la fiscalité et des frais ne sont pas intégrés à ces calculs, il sera donc important pour vous de toujours tenir compte de ses deux variables pour atteindre votre objectif de rendement annuel.

Ainsi, les intérêts composés sont un instrument puissant pour créer et accumuler de la richesse sur le long terme. Bien que les avantages soient indéniables, il est tout aussi fondamental de concevoir un plan solide avant de vous lancer. Les spécialistes recommandent unanimement d’intégrer intelligemment les intérêts composés dans toute stratégie d’investissement à long terme. Alors, qu’attendez-vous ?