CHRONIQUES

La hausse des tarifs du cacao

 

Le 14 mars 2023, le prix de la tonne de cacao s’établissait à 2 616 USD la tonne, alors qu’au 10 janvier, 2024, il avait grimpé jusqu’au 4 201 USD. L’ascension continue et au 05 mars 2024, le prix du cacao à New York pour une tonne est de 6 586 USD. Ainsi, en l’espace d’une année, le cours a gagné 151,72%. Et ce sont vos marques favorites qui sont directement impactées par ce rebond des prix de la matière première. Pourquoi les prix de vos chocolats préférés prospèrent dans une ascension fulgurante ?

Le CACAO

Point introductif

Parfois, les habitudes du quotidien aussi sont soumises aux aléas des marchés financiers. Le prix des matières premières qui composent notre vie influence nos portefeuilles, d’investissement ou non. Le cacao en est l’épitôme, et les récentes évolutions de son prix s’inscrivent au coeur d’un périple économique sinueux qui finit sa course dans vos placards.

Il vous est peut-être arrivé plus jeune de vous arrêter dans une de ces stations-essence aux allures d’hôpital, aux néons grésillants et habités par des voyageurs à moitié endormis. Entre la concession de boulangerie et les toilettes, une machine à boissons chaudes. Vous y glissez peu ou prou trois pièces de 20 centimes afin de voir s’écouler le liquide chocolaté convoité, seul accomplissement d’une journée de trajet. Ou alors était-ce dans ce hall de gare, les passagers tendus dans l’attente de leur train patientant et furetant vers le panneau d’affichage des horaires de départ, souhaitant voir apparaître la voie d’où il quitterait ce carrefour des villes. Enfin sinon, au cours d’une pause au lycée, au coin de cet appareil à boissons où toute la vie croustillante de l’établissement se déroulait. Susciter ces réminiscences par le chocolat au lait n’est que la face visible de l’iceberg : le cacao est ubiquiste, des rayons de magasins aux étagères des logements, des sacs de sport au boîte à goûter, des repas équilibrés d’un régime contrôlé aux plaisirs un peu coupables devant votre film préféré.

Source : ProRealTime

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Panorama du marché du cacao : une saveur appréciée, fournie par des acteurs d’un cercle fermé

En 2023, le niveau de production de cacao atteignant le 5 millions de tonnes. Cette donnée n’a eu de cesse d’augmenter depuis les années 1960, où la production s’élevait à 500 000 tonnes. En étant multipliée par 10, cette jauge a permis une croissance annuelle moyenne du marché de 2,5% sur les dix dernières années, présentant donc un bilan à l’excédent malgré les moult soubresauts dus aux conflits comme à la pandémie. Ce marché du cacao est intimement lié à celui du chocolat, marché qui a réussi le pari de dépasser la barre des 110 milliards de dollars de recettes sur l’année 2023. Les pays du «Nord» sont en effet très demandeurs. Le mécanisme d’augmentation de la demande dans un secteur à croissance relativement faible nécessite une correction qui passe par une augmentation des prix. La conséquence directe est un effet de rareté plus prégnant qui dissuade certains consommateurs de concrétiser l’acte d’achat, contribuant à tendre vers un équilibre de l’offre et de la demande.

Concernant la première phase, afin de croître dans un environnement favorable, le cacaoyer demande de l’humidité. Il apprécie les lieux pluvieux, dans des climats tropicaux, protégé par une canopée dense. Il prend donc ses racines en Amérique du Sud pour commencer, pour ensuite installer ses valises en Afrique et en Asie, qui deviennent deux bassins importants de la production de cacao. Sur la saison 2021-2022, l’Afrique concentrait 71 % de la culture, les Amériques saisissant 23% et l’Asie conservant les 6% restants. Peu de place pour l’Europe donc, alors que la Côte d’Ivoire et le Ghana concentrent à eux seuls plus de 50% de la ressource, avec respectivement 44% et 14% du parc mondial de cacaoyer. L’Equateur tire également son épingle du jeu avec 9% des parts de marché de la culture de fèves de cacao. Ces pays sont soumis à des conditions météorologiques défavorables dans ce sens qu’elles peuvent influencer la qualité des récoltes à la baisse, diminuer la quantité totale recueillie et participer de l’augmentation du prix par la raréfaction de la ressource. Ainsi, tout comme une hausse de la demande influe à la hausse sur le prix du cacao, une choc d’offre négatif également.

Au sujet de la phase de transformation de la fève, qui s’opère par une opération de broyage de la matière brute, la main est passée à l’Europe, qui s’accapare 35% de cette étape, suivie par l’Afrique qui prend en charge 24% du volume récolté. Le Pays-Bas concentre à lui seul 12% de la transformation avec des sociétés leader comme la Royal Duyvis Wiener B.V., qui revendique un processus de traitement à la hollandaise, incluant un traitement alcalinisant afin d’annuler le goût acide du cacao. L’Indonésie, pays d’Asie qui produit le plus de cacao, est également le second transformateur de cette matière, avec 9% du total transformé en 2021-2022.

Enfin, de grandes marques telles que Mars, Ferrero, Mondelez ou encore Nestlé distribuent nombre de produits confectionnés à base de cacao. En 2023, Mars domine ce marché de la transmission aux consommateurs finaux, alors que la tendance est à la montée en gamme au niveau des goûts des consommateurs. Des bifurcations stratégiques ont donc lieu afin de donner vie à des produits toujours plus innovants, plus créatifs ainsi que plus attractifs selon la cible. Le choix de s’orienter vers des produits plus coûteux est également motivé pour des raisons de santé, alors que plus d’un milliard de la population mondiale est concerné par l’obésité. Une demande pour des produits plus coûteux va lancer le top départ d’une marché forcée vers une premiumisation (phénomène de montée en gamme) qui va participer de l’envolée des prix. Toutefois, l’arrivée sur les marchés de puissances émergentes comme les BRICS+ ouvre le champ des possibles pour des marques positionnées sur des créneaux plus accessible.

La société d’analyse des marchés Mordor Intelligence table en outre sur des perspectives de croissance du marché du chocolat en moyenne de 3,53% par an, ce qui va directement remodeler les horizons de développement du marché de la fève de cacao, bien que cette transformation soit déjà à l’oeuvre, le prix de la tonne de cacao témoignant de ces mutations.

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Un petit tour d’horizon géopolitique de la fève de cacao

Un enjeu environnemental

La géopolitique de la fève de cacao met en lumière les multiples défis auxquels est confrontée cette industrie du plaisir. Au coeur de ces enjeux, conformément à la géographie décrite précédemment, se trouve l’Afrique de l’Ouest. La menace du changement climatique se fait particulièrement ressentir, avec des sécheresses et des inondations de plus en plus fréquentes, entraînant une diminution du rendement des cacaoyers et une augmentation des maladies parmi les populations productrices. Les projections alarmantes indiquent une perte de production estimée à 30% d’ici 2050, imposant à l’industrie du cacao un coût colossal d’adaptation au changement climatique, évalué à 1 milliard de dollars par an. Pourtant, des initiatives émergent pour contrer cette menace imminente. Le programme Cocoa & Forests Initiative qui est une de ces actions en faveur de la durabilité du secteur se dresse comme un rempart contre la déforestation liée à la production de cacao. Ses objectifs ambitieux incluent la protection d’un million d’hectares de forêts, l’amélioration des pratiques agricoles et le soutien aux revenus des planteurs. Des chiffres clés témoignent de son impact, avec 200 000 planteurs formés aux pratiques durables et un million d’hectares de forêts préservés. Du côté du Ghana, le défrichement massif depuis 1900 en raison de la production de cacao a conduit à la disparition de 80% des forêts ghanéennes, mettant en danger 30% des espèces animales. Face à cette crise, l’initiative REDD+ («Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts») se dresse comme un rempart, investissant 3,6 milliards de dollars depuis 2008 pour lutter contre la déforestation, protéger la biodiversité et améliorer les conditions de vie locales. Depuis la mise en oeuvre de cette directive, la réduction de 1,5 milliard de tonnes de CO2 par an souligne son rôle crucial pour un avenir pérenne de l’industrie cacaoyère.

Un défi politique

Toutefois, les enjeux s’étendent au-delà des frontières climatiques, les eaux tumultueuses de l’instabilité politique faisant tanguer le radeau du marché du cacao. La Côte d’Ivoire est le théâtre de troubles et de conflits, entraînant des interruptions de productions et d’exportations. Les plaies à peine refermées des trois coups d’État depuis 1999 restent visibles, avec une perte de production de 20% en 2002 due à la guerre civile. Face à ces défis, Fairtrade International se positionne comme une bouée de sauvetage pour les planteurs, garantissant un prix minimum, promouvant des pratiques commerciales équitables et oeuvrant à l’amélioration des conditions de vie. Les chiffres impressionnants révèlent l’impact positif, avec 1,8 million de planteurs certifiés Fairtrade et une prime versée atteignant 219 millions de dollars en 2022. Les conflits au Cameroun depuis 2017 entraînent une perte de production de 20% en 2022, perturbant les chaînes d’approvisionnement du cacao. Les programmes de certification tels qu’UTZ (label attestant d’une activité qui s’intègre dans une logique de durabilité) assurent stabilité et durabilité, tandis que la hausse mondiale des prix, liée à des conflits comme en Ukraine, accentue les défis financiers pour des entreprises telles que Chocolat Suchard. L’innovation avec des produits durables permet à Suchard d’atténuer les impacts, augmentant ses parts de marché de 2% en 2022.

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Au coeur de l’actualité : une explosion du prix du cacao

La presse, spécialisée comme généraliste, s’est emballée au sujet de l’augmentation tarifaire du cacao sur cette dernière année, de telle sorte que depuis 1977, le cours du cacao n’avait jamais été aussi élevé. A la fin du mois de janvier, Les Echos titrait “Les cours du cacao s’envolent à des niveaux stratosphériques” alors qu’ils arrivaient seulement à la barre des 5 000 dollars, France Info dédiait “Le brief éco” au sujet suivant : “pourquoi le prix du cacao s’envole-t-il ?”, et BFM se demandait à la fin du mois de février 2024 “Pourquoi le prix du cacao, qui n’a jamais été aussi cher depuis 50 ans, va encore flamber ?”. Ainsi, entre envol, flambée, croissance démentielle et records historiques, l’or brun est sur toutes les lèvres, le marché des commodities (soit les matières premières dans la belle langue de Molière) continuant de suivre la tendance haussière en cours sur l’année 2024. Nous l’avons vu précédemment, le cours a gagné un peu plus de 150% sur une année. Mais quelles sont les raisons de cette explosion cacaoyère ?

D’une part, la situation agricole préoccupante en Côte d’Ivoire et au Ghana, principaux producteurs mondiaux de cacao, suscite une inquiétude grandissante quant à la stabilité de l’offre mondial du cacao. La pauvreté des récoltes, avec une diminution significative de 40% du volume offert sur la saison 2022-2023, résulte de conditions météorologiques défavorables, en particulier en raison d’El Niño, ainsi que de la propagation de maladies telles que le virus de l’oedème des pousses du cacaoyer. Parallèlement, le blocage des prix, instauré par un système de fixation bord champ, entrave l’épanouissement économique des petits planteurs, les privant des bénéfices potentiels découlant de la hausse du marché. L’Organisation Internationale du Cacao (ICO) a estimé un déficit de 100 000 tonnes sur le marché actuel, une lacune qui pourrait quintupler lors de la saison 2023-2024. Ainsi, les situations de restrictions tarifaires locales sont loin d’être une situation clochemerlesque, ayant une répercussion plus globale et visible sur le cours du cacao.

Face à cette offre compromettante pour les pays où se situent les plantations, la demande connaît une vigoureuse ascension, notamment en raison de la quête croissante d’une qualité supérieure de chocolat et de la montée en gamme observée. Les pressions antagonistes entre l’offre en déclin et une demande en expansion inéluctable entraînent une augmentation des prix, conformément à la loi de l’offre et de la demande. En outre, les récentes réglementations de l’Union européenne (UE) datant de mai 2023, imposant des contraintes aux entreprises exploitant le cacao pour prouver l’origine non déforestée des fèves importées, exercent des tensions supplémentaires sur le marché. La déforestation, attribuable à 7,5% aux activités de l’UE, incite à la constitution de bases de données géographiques, contribuant ainsi à une traçabilité accrue des fèves. Ces procédures accentuent la pression sur les prix, particulièrement significative compte tenu du rôle prédominant de l’UE dans l’achat de cacao en provenance de la Côte d’Ivoire et du Ghana.

Les conséquences de cette conjoncture sont multiples. À moyen terme, la hausse des prix devrait bénéficier aux pays producteurs, stimulant des investissements susceptibles d’améliorer les systèmes de production. Cependant, sur le plan national, la hausse des prix des biens de consommation, résultant de celle du cacao, impactera directement le porte-monnaie des particuliers. La récente annonce de l’artisan chocolatier Lindt de rehausser ses prix de 5% au cours des années 2024 et 2025 souligne cette réalité, dépassant l’inflation française de février 2024 établie à 2,9% sur un an. Par ailleurs, le nouveau règlement de l’UE en matière de déforestation exerce également une pression sur les grands groupes fabricants des produits à base de cacao, cette épée de Damoclès procédurale ajoutant à l’euphorie actuelle du cours.

Ainsi, l’or brun concentre la réalité édictée par la loi de l’offre et de la demande, subissant les pressions d’une offre en berne et d’une demande stimulée par une consommation exigeante de plus en plus tournée vers le sucre. Le cacao est également au coeur d’enjeux climatiques et de transition écologique, comme en témoigne la réglementation de l’UE sur la déforestation. Enfin, si l’offre venait à être contrainte de nouveau sur la saison en cours, il ne serait pas étonnant de voir le cours continuer son ascension.

Samuel Brel

Samuel Brel

Auteur

 

Convaincu de l'importance de démocratiser la pensée économique, Samuel rédige depuis deux ans une newsletter quotidienne pour ouvrir les esprits aux enjeux actuels.

Alliant conviction et passion, il vous propose chaque semaine la Lettre Finneko et notre Chronique hebdomadaire, pour suivre les événements influençant les investissements.

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