CHRONIQUES

Le Viêtnam sera-t-il le nouvel eldorado du continent asiatique ?

 

Dans la continuité d’une précédente rubrique dédiée à l’analyse des émergents, cette semaine, nous avons décidé de nous intéresser à un pays rarement mis en avant, dans l’ombre de ses voisins régionaux tels que la Chine ou l’Inde. Pourtant, cette nation fait partie des économies les plus dynamiques de l’Asie du Sud-Est, cette véhémence économique étant le déterminant de l’émergence d’un pays qui fut en prise avec le fléau de la guerre jusqu’en 1975.

Depuis les réformes dites de « Doi Moi », engagées en 1986, le pays a connu une transformation des plus radicales, passant d’une économie centralement planifiée à une économie de marché, toujours soumise au modèle communiste que le système politique implique. Le Ministère de l’Economie français qualifie même l’économie vietnamienne d’étoile filante dans un rapport rédigé par la Direction Générale du Trésor, ce en raison de la croissance économique dynamique dont bénéficie le pays, à hauteur de 8% en 2022, pour un montant en valeur de 359,24 milliards de dollars, avant que cet élan ralentisse quelque peu en 2023 (5,8%) en raison de la situation du marché de l’emploi.

Malgré cela, les chiffres outrepassent les réalisations des économies développées, notamment car le Vietnam s’est imposé comme un carrefour stratégique dans la production manufacturière mondiale, fournissant un appui à qui veut en bénéficier, en phase avec son approche diplomatique dite du bambou. Ainsi, au regard de ce dynamisme, Finneko prend les commandes un temps pour explorer les opportunités que le Vietnam peut représenter pour des investisseurs occidentaux. Attachez vos ceintures, départ immédiat.

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Une mise en contexte s’impose, déterminante pour comprendre le décollage économique du Vietnam

Les réformes « Doi Moi », signifiant littéralement « renouveau » ont permis de mettre fin au fonctionnement basé sur un contrôle omniscient des autorités gouvernementales sur les activités économiques, contrôle formalisé par une planification centralisée. Ce modèle avait montré ses limites quand des défis économiques ont commencé à poindre puis à se renforcer au cours de la première partie de la décennie des années 1980, en raison en particulier de la faible productivité agricole et d’une infrastructure industrielle obsolète. Ainsi, en 1986 est introduite une politique visant à refonder en profondeur le modèle économique du pays, les fameuses « Doi Moi ». Ce moment est véritablement charnière dans l’histoire économique récente du pays en cela qu’il permet l’ouverture du pays aux capitaux étrangers concomitamment d’une facilitation du développement des activités du secteur privé.

Sur le modèle économique communiste hérité de sa proximité avec le bloc soviétique souffle donc un vent de libéralisme. En cadre de contrôle, véritable manche à air du système en pleine révolution, l’Etat maintient des chasses gardées sur des secteurs stratégiques comme l’énergie et les télécommunications. De fait, certaines entreprises deviennent des majors possédées par les pouvoirs publics, les fameuses state-owned enterprises (SOEs). Aujourd’hui encore, le Vietnam fonctionne sous un modèle de marché socialiste où l’État joue encore un rôle important dans la planification économique, mais où les entreprises privées et les investisseurs étrangers sont véritablement contributeurs de la croissance économique du pays.

Depuis le « Doi Moi », le Vietnam a réussi à maintenir un taux de croissance annuel moyen supérieur à 5% pendant deux décennies, à l’exception des années 2020-2021, marquées par la crise pandémique de la Covid-19. La recette pour cette croissance remarquable repose une combinaison de facteurs, notamment sa main-d’œuvre jeune et bon marché, sa situation géographique favorable à l’exportation, et ses efforts pour intégrer l’économie mondiale à travers des accords commerciaux. Ces éléments permettent au pays de continuer à attirer des investissements directs étrangers (IDE), qui ont atteint 31,15 milliards de dollars en 2021, un chiffre significatif malgré l’impact de la pandémie.

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Le cadre étant posé, quels sont les secteurs qui portent cette vélocité du pays ?

La question du dynamisme économique du Vietnam repose sur une ribambelle de secteurs stratégiques au sein desquels les entreprises ont su s’imposer sur l’échiquier international tirant leur épingle du jeu. Plusieurs facteurs contribuent par ailleurs de l’attractivité de ces secteurs pour les investisseurs à l’instar de la demande croissante des consommateurs pour les biens ou les services produits (manufacturiers, tourisme…), la modernisation pianissimo des infrastructures ainsi que les politiques gouvernementales favorisant l’industrialisation.

Secteur manufacturier

Il constitue sans conteste un pilier de l’économie vietnamienne, notamment en raison de la main-d’œuvre qui vient apporter du soutien à l’outil productif. Ainsi, le Vietnam est devenu un centre névralgique de production pour certaines multinationales comme Samsung, Intel ou encore Nike qui ont déplacé une partie de leur production afin de bénéficier de coûts de fabrication plus faibles et de subventions versées par le gouvernement dans un but incitatif. En définitive, en 2022, la valeur des exportations du pays a atteint 371,85 milliards d’USD, soit une augmentation de 10,6% sur une année (les produits électroniques, textiles et de chaussures représentent les principales exportations du pays). Ce positionnement en tant que nœud de plus en en plus incontournable sur la scène internationale permet au Vietnam de tirer parti des chaînes d’approvisionnement mondiales. Au-delà de cela, le glissement vers une production de biens présentant une valeur ajoutée plus élevée, notamment dans les secteurs de la technologie et des produits électroniques, ouvre de nouvelles perspectives pour les investisseurs. L’aspiration du pays est désormais de devenir un carrefour technologique de l’Asie du Sud-Est.

Secteur agricole

Bien que le secteur cité précédemment domine l’économie vietnamienne, l’agriculture reste un secteur clé, employant encore près de 40 % de la population active. Le Vietnam est l’un des plus grands exportateurs mondiaux de riz, de café, de poivre et de produits de la mer. En 2022, les exportations agricoles représentent alors plus de 46 milliards de dollars («les exportations vietnamiennes de produits agricoles, agroalimentaires et de pêche se sont établies à 29,6 Md USD en 2022, auxquelles s’ajoutent 16 Md USD de bois et dérivés» selon la Direction générale du Trésor français). Cependant, le secteur agricole avance sur le chemin de la modernisation, ce dans la mesure où le gouvernement encourage avec ferveur l’adoption de techniques agricoles plus durables et technologiquement avancées, afin d’améliorer la productivité et de réduire l’impact environnemental de son activité agricole nationale. Les systèmes d’irrigation intelligents, les technologies de surveillance des cultures, ainsi que les bio-pesticides et les engrais organiques font partie des innovations qui mettent la lumière sur ce secteur dont l’importance permet d’inscrire le Vietnam parmi la liste des quinze plus gros exportateurs agricoles dans le monde.

Secteur touristique

Le tourisme est un autre secteur en croissance rapide au Vietnam. Avant la pandémie de Covid-19, le pays accueillait plus de 18 millions de touristes internationaux en 2019, avec une forte hausse comparée à 2018 (+16% sur un glissement annuel), générant alors un chiffre record de recettes d’environ 30 milliards de dollars de recettes. Le Vietnam se distingue par sa richesse culturelle, entre paysages naturels spectaculaires, ses sites historiques incontournables ainsi que ses villes empreintes d’un rythme inédit comme Hanoi et Ho Chi Minh-Ville. Rapidement, le gouvernement vietnamien a donc vu dans le tourisme un moteur de croissance économique et a investi massivement dans les infrastructures touristiques, parfois à tort, certaines villes étant à la limite du fantôme. En tout cas, pour le moment. Car des projets de développement de complexes hôteliers, d’infrastructures de transport et de services liés au tourisme médical et à l’écotourisme soutiennent la volonté du pays de retrouver des niveaux de fréquentation équivalents à ceux pré-pandémiques.

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Plusieurs rouages permettent de porter la croissance du pays, mais quelle est la recette pour que la machine avance en cohérence ?

Par-delà la force que représentent ces secteurs stratégiques, le succès économique du Vietnam est également déterminé par une kyrielle de facteurs catalytiques qui soutiennent la croissance du pays sur le moyen terme, renforçant son image de destination attractive pour les investisseurs étrangers.

Le premier élément clé de cette réussite repose sur son engagement dans plusieurs accords de libre-échange de grande envergure. Parmi les plus notables se trouvent l’Accord global et progressif de partenariat transpacifique (CPTPP) ou encore l’Accord de libre-échange UE-Vietnam (EVFTA). Ces accords ont permis au Vietnam d’accéder à des marchés géographiques majeurs comme l’Union européenne, les États-Unis et le Japon, ceci lui ouvrant la voie au mouvement d’augmentation soutenue de ses exportations. En parallèle, grâce à des tarifs préférentiels sur les biens manufacturés, le Vietnam renforce sa compétitivité internationale et attire massivement des IDE.

Le second facteur qui alimente la croissance économique du Vietnam est sa main-d’œuvre jeune et dynamique. Avec une population qui approche les 100 millions d’habitants, le pays dispose d’un réservoir de talents qui séduit les entreprises. Plus de 50 % de la population a moins de 35 ans, ce qui fait du Vietnam l’un des pays les plus jeunes de la région. Cette jeunesse, couplée à des niveaux d’éducation croissants et à un accent fort mis sur les compétences techniques et numériques, crée un environnement favorable pour les investisseurs. Le gouvernement vietnamien investit donc massivement dans l’éducation et la formation professionnelle pour répondre aux exigences de l’économie moderne, en particulier dans les secteurs technologique et manufacturier.

Enfin, le Vietnam est en pleine transformation urbaine. En 2022, environ 38 % de la population vivait dans des zones urbaines, et ce chiffre devrait grimper à 45 % d’ici 2030. L’urbanisation en marche nourrit une demande croissante en infrastructures, notamment dans les grandes métropoles comme Hanoï et Hô Chi Minh-Ville. Ces villes bénéficient d’une expansion dynamique se caractérisant par des projets de développement urbain ambitieux. Les opportunités d’investissement dans la construction, l’immobilier, mais aussi dans les énergies renouvelables, sont donc réelles. Le gouvernement vietnamien, conscient des enjeux, encourage les partenariats public-privé (PPP) pour financer ces projets d’infrastructure, notamment des autoroutes, des ponts, des aéroports, ou encore des centrales d’énergie propre comme le solaire ou l’éolien, toujours dans le cadre de l’impératif écologique.

Avec cette conjonction de facteurs concordant vers une ascension sur la scène économique mondiale, le Vietnam bénéficie donc de piliers solides à même de convaincre les investisseurs au sujet de l’opportunité que représente le pays sur le long terme, jouissant d’un terreau fertile propice à la croissance du pays.

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Malgré cela, quels grains de sable enrayent encore la bonne progression de la machine.

Des risques inhérents au statut d’émergent du Vietnam font que des défis demeurent. Ainsi, l’engouement s’accompagne de doutes qu’il faut évaluer avant de s’engager en tant qu’investisseurs. En résumé, les risques principaux sont liés aux situations déséquilibrées à travers le territoire d’un point de vue infrastructurel, à la bureaucratie qui caractérise le système vietnamien, à la vulnérabilité du pays aux effets du changement climatique ainsi qu’au cadre fiscal et monétaire qui peut venir fragiliser la rentabilité de certains projets.

Malgré des progrès significatifs ces dernières années, le réseau d’infrastructures au Vietnam reste marqué par d’importantes disparités régionales. Nous l’avons vu, les grands centres économiques comme Hanoï et Hô Chi Minh-Ville sont relativement bien desservis. Toutefois, le revers de la médaille est visible dans certaines zones rurales et montagneuses qui continuent de souffrir d’un manque criant d’infrastructures modernes et sécurisées. Ainsi, certaines routes en mauvais état sont un frein aux échanges commerciaux, notamment pour assurer un fret efficace à l’intérieur du pays, ceci pesant sur les coûts de transports pour les entreprises.

À ces défis matériels s’ajoute un environnement réglementaire souvent jugé kafkaïen. Bien que des réformes aient été introduites pour simplifier les procédures administratives et encourager l’investissement étranger, le cadre législatif est loin d’être argentin. Les investisseurs étrangers doivent naviguer dans une bureaucratie lourde et faire face à des règles qui changent fréquemment, parfois sans préavis. En conséquence de ces lourdeurs administratives et législatives, certains projets portés par des entreprises basées sur le territoire vietnamien peuvent être compromis si des ajustements légaux ou réglementaires ne sont pas mis en place.

Par ailleurs, le Vietnam fait face à des risques environnementaux croissants, liés notamment au changement climatique. Le pays, avec ses longues côtes et ses zones agricoles situées dans des régions à risque, est particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles telles que les typhons, les inondations et les sécheresses. L’exemple le plus récent est celui du typhon Yagi qui s’est engouffré dans le pays entre le 1er et le 8 septembre avec une véhémence inédite. Le cyclone tropical a fait des dégâts irréversibles coûteux sur la partie nord du pays et a causé la mort de 63 personnes. Plusieurs infrastructures énergétiques ont été gravement endommagées et les habitants ont en particulier été privés d’électricité. Le risque climatique peut donc peser sur les entreprises, d’autant plus que ces phénomènes se multiplient tendanciellement.

En outre, l’instabilité des politiques fiscales et monétaires vietnamiennes constitue un autre défi du point de vue de l’investisseur. Le gouvernement ajuste régulièrement les taux d’imposition et les incitations fiscales dans un effort d’attirer davantage de capitaux étrangers. Cependant, ces changements fréquents créent un environnement incertain, volatil et mouvant pour les entreprises qui peinent pour certaines à planifier leurs activités sur le long terme. La politique monétaire, elle aussi, est souvent sujette à des ajustements soudains, influencés par la conjoncture internationale. Ces variations imprévisibles peuvent affecter les marges bénéficiaires des entreprises, en particulier celles dépendant des échanges avec l’étranger. Nous n’en sommes pas à l’effet d’une décision de la BoJ mais ce prisme permet de comprendre la crucialité de la politique monétaire d’un pays dans le cadre de son activité économique nationale.

Enfin, la sécurité des données représente un enjeu majeur pour les entreprises étrangères. La montée en puissance de la digitalisation expose ces dernières à des risques accrus de cybercriminalité. La régulation en matière de cybersécurité, encore peu développée, laisse donc certaines entreprises vulnérables aux attaques informatiques et aux vols de données, particulièrement dans les secteurs financier et technologique.

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Pour conclure, quelles perspectives sont à l’horizon de ce pays qui n’est qu’à l’aube de son développement ?

Malgré les défis, les perspectives économiques du Vietnam restent très positives à long terme. Le pays a démontré une résilience économique face aux crises mondiales, y compris lors de la phase de sortie de la pandémie de la Covid-19 qui avait constitué une baisse significative du rythme de la croissance. Avec une expansion économique soutenue et une ambition affichée de devenir une économie à revenu élevé d’ici 2045, le Vietnam continue de mettre en place des réformes structurelles pour soutenir cette vision.

Ainsi, des secteurs clés comme la transition énergétique font partie des priorités majeures du Vietnam. Actuellement, le pays est encore fortement dépendant du charbon, mais le Parti communiste vietnamien a annoncé des objectifs ambitieux pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. D’ici 2030, le Vietnam prévoit que les énergies renouvelables représenteront environ 30 % de sa production d’électricité, cet objectif étant poussé par des investissements massifs dans l’énergie solaire et éolienne.

Dans le même temps, le secteur financier connaît une transformation à l’image de la cadence que le pays a adoptée : rapide et efficace. Ainsi, le secteur bancaire vietnamien est en pleine transformation, soutenu par une digitalisation rapide et une demande croissante de services financiers modernes. Le taux de bancarisation au Vietnam reste relativement faible, avec environ 30 % de la population encore non bancarisée. Cependant, cette situation évolue rapidement grâce à la croissance des services bancaires en ligne et des FinTechs.

Ces constats étant dressés, le Vietnam semble bien engagé sur la voie de la croissance et pourrait continuer de bénéficier des initiatives gouvernementales visant à consolider le volet structurel du pays, propice à favoriser une continuation du phénomène à l’œuvre. Sa main-d’œuvre constitue une force, tout comme son engagement sur la scène internationale, lui donnant une visibilité et un effet réputationnel positif.

Toutefois, en tant qu’investisseurs particuliers, quelques gages de confiance manquent à l’appel, notamment sur les fondamentaux en termes d’infrastructures et par-dessus tout de politiques monétaire et fiscale, facteurs déstabilisants, même pour des entreprises nationales, la devise en étant immédiatement impactée. De fait, le Vietnam continue son bout de chemin, sur une pente montante à laquelle il faut porter attention avec patience, attirant de plus en plus de travailleurs étrangers à la recherche d’une découverte culturelle bouleversante.

Samuel Brel

Samuel Brel

Auteur

 

Convaincu de l'importance de démocratiser la pensée économique, Samuel rédige depuis deux ans une newsletter quotidienne pour ouvrir les esprits aux enjeux actuels.

Alliant conviction et passion, il vous propose chaque semaine la Lettre Finneko et notre Chronique hebdomadaire, pour suivre les événements influençant les investissements.

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