CHRONIQUES

Les semi-conducteurs : une omniprésence silencieuse, un angle mort à contrôler

 

Les semi-conducteurs sont au cœur de l’innovation technologique, alimentant une gamme impressionnante d’applications allant des smartphones aux véhicules autonomes. Malgré leur importance cruciale, l’industrie des semi-conducteurs est confrontée à des défis majeurs tels que la demande croissante, les contraintes de miniaturisation et les problèmes géopolitiques. On vous explique tout !

Les semi-conducteurs

Point introductif

Connaissez-vous Nvidia ? Si c’est le cas, grand bien vous fasse, cette chronique pourrait vous intéresser. Si ce n’est pas le cas, wake up, le chien aboie et la caravane passe, et les acteurs clés de notre temps dedans. Cette scène bucolique, prenons le temps d’y porter davantage d’attention. Si l’on regarde de plus près, notre caravane qui transporte les leaders de notre temps est sûrement équipée de phares LED. Ce trigramme signifie Light Emitting Diod, ce qui, en langue de Molière, donne «diode électroluminescente». Or, une diode électroluminescente est composée de semi-conducteurs. Et devinez-quoi, ces derniers sont notamment vendus par le géant de la Tech américaine Nvidia. La boucle est bouclée.

En l’occurrence, Nvidia Corporation est une société dite «fabless», ce qui signifie qu’elle ne produit pas elle-même les semi-conducteurs mais externalise cette réalisation, ce qui a l’air de lui réussir, alors qu’elle tutoie les sommets (4ème capitalisation boursière mondiale au 28 février 2024). Néanmoins, elle n’est pas seule sur ce marché et au-delà de notre caravane initiale, les déclinaisons d’usage de semi-conducteurs est infinie et pullule dans notre environnement quotidien : l’ordinateur, le téléphone ou la tablette que vous utilisez pour lire cet article en intègrent dans leur structure, les panneaux solaires que la publicité Youtube que vous venez de voir en sont composés, les voitures équipées en sont dotées. Les semi-conducteurs sont donc partout : cela constitue une demande conséquente à laquelle il faut répondre. Ainsi, un marché complexe et dominé par certains pays s’est mis en place.

Source : ProRealTime

les semi-conducteurs

Guide pratique de compréhension de ce compagnon du quotidien

Les semi-conducteurs sont donc omniprésents. Mais, que sont-ils concrètement ? Un semi-conducteur correspond à de minuscules composants électroniques gravés la plupart du temps sur du silicium. Au niveau de son fonctionnement, sa capacité à conduire l’électricité tout en restant un isolant permet de donner naissance aux transistors, qui sont des éléments fondamentaux des circuits électroniques. Comme évoqué précédemment, le matériau de prédilection afin que soit produit un semi-conducteur est le silicium. Toutefois, en dehors de ce matériau sous la main de la Chine – en 2021, le pays avait fourni 70% du silicium mondial, d’autres éléments tels que le gallium, l’arsenic et le germanium sont également employés pour des applications spécifiques. La fabrication de ce support, complexe et coûteuse, exige des conditions de précision extrême et des matériaux ultra-purs. La main-d’œuvre doit de fait être qualifiée.

La production de semi-conducteurs repose donc sur une variété de matières premières, incluant le silicium, qui est extrait du sable de silice, les gaz rares tels que le néon, l’hélium et le krypton, ou encore des métaux précieux comme l’or et l’argent. Les produits chimiques tels que le photoresist et les dopants complètent cet éventail. La demande croissante en semi-conducteurs engendre une augmentation exponentielle des besoins en matières premières, soulevant des défis majeurs. En effet, les pays riches de ces ressources subissentla pression des producteurs internationaux afin de bénéficier de leurs richesses, de telle sorte à ce que l’offre rencontre sa demande.

Ce contrôle d’un petit nombre de pays s’est traduit en juillet 2023 par une condition posée par la Chine d’obtenir un visa pour les exportations de gallium – dont Pékin fournit 94% des ressources exploitées sur le globe – et de germanium – 83% – à partir du mois d’août, ce qui permet au gouvernement ou aux autorités compétentes chinoises de pratiquer une immobilisation des exportations de ces terres nécessaires à la fabrication des semi-conducteurs.

De plus, l’industrie des semi-conducteurs, au-delà d’être un acteur majeur dans l’innovation technologique, se révèle être un moteur de croissance économique. Elle génère des emplois hautement qualifiés et stimule l’innovation, propulsant ainsi les pays producteurs au cœur d’une révolution technologique qui façonne notre quotidien. La rareté des matières premières et les enjeux géopolitiques accentuent son rôle stratégique dans le paysage économique mondial, illustré par le comportement de la Chine sur ses exportations.

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Un marché à la production asiatique et une distribution disparate

Le marché des semi-conducteurs doit être séparé en deux volets différents : la production, consubstantielle des fonderies, et la distribution, émise par des fournisseurs. En 2023, le segment de la distribution de semi-conducteurs a pesé plus de 533 milliards de dollars américains, ce qui représente un ralentissement de 11,1% en comparaison à l’année précédente. Cette baisse qui est loin d’être sans impact est due à une attractivité amoindrie des mémoires, qui sont utilisées dans pléthore appareils électroniques et dont l’offre a diminué de 37% sur un an. De son côté, le volet production est évalué à hauteur de 117,47 milliards de dollars, avec des projections de croissance à 131,65 milliards sur 2024.

D’un point de vue géographique, l’essentiel de la production des semi-conducteurs est concentré par trois pays : Taïwan, la Corée du Sud et la Chine. A eux-trois, ils contrôlent 88% du marché. Toutefois, leur poids respectif n’est pas égal, alors que Taïwan domine largement le marché avec 67% des parts, suivi par la Corée du Sud avec 12% et la Chine, s’octroyant 9%.

La position avantageuse de Taïwan lui est garantie par le leader incontesté du marché de la fonderie, la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, dont la valeur du titre est en hausse sur un an à hauteur de 33,7%. La TSMC contrôle 59% du marché, avec une stratégie d’expansion tournée vers le Japon afin de bénéficier de l’environnement complet qui s’est constitué autour du semi-conducteur au cours des dernières années au sein du pays du Levant. Le 24 janvier dernier, l’entreprise a inauguré son Fab-23, une mégafab construite en un temps record et située à Kumamoto, réaffirmant sa volonté de lien avec Pékin. Derrière TSMC arrive Samsung qui contrôle 11% des parts de marchés. Arrive ensuite une autre société taïwanaise, la United Microelectronics Corporation, avec 6% du marché et l’entreprise chinoise SMIC, qui regroupe 5% des parts.

L’hégémonie taïwanaise est d’autant plus scrutée dernièrement que les élections présidentielles qui se sont tenues la deuxième semaine de 2024 ont refroidi les relations avec Pékin. En effet, le candidat du Parti démocrate progressiste (DPP) Lai Ching-te a été élu avec 40,2% dessuffrages et est partisan d’un statu quo vis-à-vis de la Chine, ce qui donne un cadre rassurant pour les investisseurs dans le besoin d’une continuité. En revanche, une escalade de tensions entre Pékin et Taïwan pourrait avoir un impact significatif sur la production de ce dernier, alors que la Chine menace de plus en plus l’île par des manœuvres militaires mobilisant des moyens qui inquiètent la communauté internationale.

Passons de l’autre côté de la chaîne de valeur et prenons connaissance d’une réalité plus étendue au niveau géographique. La distribution de semi-conducteurs se partage entre les Etats-Unis et l’Asie, avec une unique apparition dans le top 10 pour l’Europe. Intel est la première société du classement avec un revenu net établi à 48,66 milliards de dollars sur 2023 pour 9,1% des parts de marchés. Cela permet à l’entreprise américaine de repasser devant Samsung Electronics dont le résultat diminue de 37,5% sur un an (contre -16,7% pour Intel). Nvidia occupe la 5ème place mondiale, avec une part de marché à 4,5%.

Pour l’année 2024, les perspectives prévoient une augmentation du chiffre d’affaires du secteur ainsi qu’un bouleversement de la hiérarchie du côté des fournisseurs avec Nvidia qui monte progressivement vers le sommet de la liste.

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Nvidia : qu’adviendrait-il des semi-conducteurs si correction il y avait ?

La société américaine Nvidia, fondée en 1993, s’est spécialisée dans la conception et la commercialisation de processeurs graphiques (GPU), devenant un leader mondial grâce à ses technologies de pointe. Axée notamment sur l’intelligence artificielle (IA), l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires exceptionnel de 22 milliards de dollars en 2023, dépassant les attentes du marché et affichant une croissance annuelle de 265%. Employant plus de 22 000 personnes à travers le monde, Nvidia est un acteur clé du virage vers l’IA. Suite à l’annonce de ses résultats au-dessus des attentes, l’action a grimpé de 16% à Wall Street, établissant un nouveau record de capitalisation journalière de 277 milliards de dollars jeudi 22 février, ce qui a permis de propulser la capitalisation boursière de l’entreprise vers les 1 975 milliards de dollars. Malgré ces réussites, une vigilance s’impose face à la croissance rapide du marché de l’IA, évoquant le risque de spéculation similaire à celle qui a causé l’éclatement de la bulle Internet au début des années 2000.

Si cette baisse survenait, elle aurait un impact indéniable sur l’indice des semi-conducteurs : le SOX, pour Philadelphia Semiconductor Index. Alors que fin novembre, le cours du SOX s’établissait à 3 735,60 dollars à son niveau le plus haut, le 27 février 2024, il touchait les 4 697,20 dollars, soit une accélération de 25,74% en l’espace de trois mois. Cette hausse est concomitante des résultats inédits de Nvidia et concorde avec la hausse d’indice comme le Nasdaq Composite ou son sous-ensemble le Nasdaq 100. Ainsi, une chute de la valeur de Nvidia ou une décélération de son activité aurait un impact sur les semi-conducteurs et pourrait donner un coup de frein important à ce marché.

Rassurons-nous néanmoins, Goldman Sachs est à ce jour positif au sujet de TSMC comme de Nvidia, avec des recommandations à l’achat. En effet, le vent dont Nvidia bénéficie pour gonflersa poupe n’est pas sans fondement et des résultats rassurants sont au rendez-vous. En outre, 40% des activités de la société américaine de la tech sont dédiées à l’informatique d’inférence, soit à des modèles type ChatGPT, Gemini ou encore Copilot. Les récentes déclarations de Sam Altman, le fondateur d’OpenAI, qui est notamment à l’origine de ChatGPT, de Dall-E et de Sora, vont dans le sens d’une croissance du secteur. Ce dernier souhaite en effet lever 7 000 milliards de dollars afin de poursuivre la marche assurée du marché des semi-conducteurs.

Source : ProRealTime

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Un sujet profondément actuel, galvanisant les esprits

L’élan inexorable de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets (IoT) cristallise l’essor fulgurant du marché des semi-conducteurs, ces substrats invisibles orchestrant les symphonies technologiques de notre quotidien, modulant nos transports comme nos supports de travail. Les avancées révolutionnaires dans la conception de puces, de plus en plus performantes, sont les ferments de réalisations applicatives d’une sophistication inégalée. À titre d’exemple, les processeurs graphiques (GPU) de l’entreprise emblématique Nvidia émergent en tant que cheval de bataille, catalysant des modèles d’apprentissage machine d’une complexité inouïe. Ces puces non seulement repoussent sans arrêt les limites de l’IA mais façonnent également la réalité, de la reconnaissance faciale à la conduite autonome, à travers des analyses de mégadonnées, la distinction d’objets et de visages, ainsi que la création de contenu artistique, en temps réel, Sora ne peut qu’en témoigner.

Cependant, le secteur des semi-conducteurs navigue en eaux troubles, naviguant entre des défis redoutables. La pénurie globale de ces composants, amorcée en 2020, a déclenché des ondes de choc dans la production d’électronique grand public et automobile, érigeant des cieux de prix élevés et des horizons de rupture de stocks. Dans cette odyssée technologique, la pandémie de coronavirus et les soubresauts géopolitiques, tels la guerre en Ukraine ou le conflit entre Israël et Gaza, ont exacerbé les failles de la chaîne d’approvisionnement, exposant la vulnérabilité de certains pays à un nombre restreint de producteurs, s’asseyant sur un marché de pointe.

D’autant plus que les principaux concurrents dans cette course technologique demeurent les Etats-Unis et la Chine, éternels rivaux du XXIième siècle. Washington ne souhaitant pas s’essouffler, le 9 août 2022, un Chips and Science Act a été signé sous l’administration Biden afin d’investir 280 milliards de dollars pour encourager la R&D et le développement d’usines de fabrication de semi-conducteurs. L’Europe, effacée dans ce bras de fer économique, a tout de même voulu réaffirmer sa position de pôle technologique incontournable, avec l’adoption en avril 2023 d’un Chips Act et son entrée en vigueur le 21 septembre dernier. Ce règlement annonce 43 milliards d’euros de fonds afin que l’Europe concentre 20% des parts de marché à horizon 2030.

En résumé, cette cadence effrénée de l’évolution technologique dessine des horizons prometteurs pour le secteur des semi-conducteurs, mais les soubresauts géopolitiques, en raison des tensions entre un Taïwan dominant et une Chine combative d’un côté et Washington et Pékin de l’autre, interrogent sa capacité à franchir les obstacles et à demeurer le catalyseur d’innovation au cœur d’un monde toujours plus connecté.Nvidia est indéniablement dans une position favorable sur ce marché à date, en particulier grâce à l’effet d’aubaine de l’IA. Quant à eux, les Européens se mobilisent pour avoir leur part du gâteau comme en témoigne le Chips Act.

Samuel Brel

Samuel Brel

Auteur

 

Convaincu de l'importance de démocratiser la pensée économique, Samuel rédige depuis deux ans une newsletter quotidienne pour ouvrir les esprits aux enjeux actuels.

Alliant conviction et passion, il vous propose chaque semaine la Lettre Finneko et notre Chronique hebdomadaire, pour suivre les événements influençant les investissements.

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