CHRONIQUES

L'Inde en route pour les urnes : quels enjeux ?

 

Depuis le 19 avril 2024 et jusqu’au 1er juin, selon la Commission électorale indienne, ce sont plus de 970 millions de personnes qui sont attendues sur le chemin des urnes pour des élections législatives qui décideront de l’identité du prochain Premier ministre indien. Les 583 circonscriptions indiennes vont déterminer par leur vote la poursuite de la machine politique en marche ou plussoyer une rupture après dix années sous le BJA.

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Point introductif

Le poste de Premier Ministre est occupé depuis 2014 par Narendra Modi, leader d’une des plus grandes puissances économiques mondiales, briguant la 5e position avec 3,7 billions de dollars américain, derrière les Etats-Unis (27 billions USD), la Chine (17,7), l’Allemagne (4,4) et le Japon (4,2). Ce dernier succède aux dix années de pouvoir de Manmohan Singh, qui aura été l’instigateur d’un élan économique par la construction des BRICS, puissantes émergentes faisant face aux pontes économiques occidentales, mais qui aura sombré après des affaires de corruption et une croissance économique en berne.

Après ses deux mandats, Modi ne souhaite pas se séparer de Panchavati, sa résidence bien-aimée – et de son pouvoir, plutôt d’ailleurs. Il fait face à la coalition India (Indian National Developmental Inclusive Alliance), formée de 41 partis différents et menée par Rahul Gandhi, tête de file du Parti du Congrès. Ce groupe politique est le principal barrage au parti nationaliste Bharatiya Janata Party (BJA) dont est issu Narendra Modi et qui est accusé de mener une politique répressive à l’égard des communautés musulmanes résidant en Inde, dans ce qui est appelé «l’hindutva».

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Contexte économique : une turbine économique au rythme soutenu depuis 1991

L’année 1991 marque l’ouverture économique de l’Inde au reste du monde, après des balbutiements induits dès 1947 par l’infusion de la pensée libérale dans le pays par la colonisation et d’autre part l’influence communiste émanant du bloc soviétique. Avant ce tournant, l’Inde s’enfonçait dans une fange monétaire et commerciale, la roupie indienne ne valant plus qu’un kopeck et la balance commerciale du pays tutoyant de longue date le déficit.

Des réformes libérales sont engagées, une privatisation de l’économie nationale s’immisce dans le paysage économique et tout est fait pour attirer des capitaux étrangers, de l’abaissement des barrières douanières aux avantages fiscaux. L’aboutissement le plus récent de cette éclosion advenue il y a plus de trente ans maintenant est le “Make in India”, avers des politiques incitant primo à la constitution de tissu industriel national solide, prônant bien plutôt l’abondance des capitaux étrangers comme levier principal de croissance économique : l’incitation à venir avant l’effort de produire.

Depuis l’accession au pouvoir de Narendra Modi, l’Inde a connu une croissance véloce, avec des taux systématiquement situés au-delà de 5%, excepté sur les années 2019 et 2020. En 2021, la reprise économique du pays s’est faite en fanfare, avec plus de 9% de croissance, mais les résultats de 2022 et 2023 arrivent dans l’ombre de ce résultat mirifique avec une légère récession, même s’il faut nuancer par des valeurs supérieurs à 7 points.

Les prévisions tablent sur une croissance à plus de 6% sur les prochaines années à venir : une croissance soutenue et continue. Cela permet à la nation indienne de se démarquer par sa résilience économique face à une Chine qui avait débuté 2024 avec difficultés et une zone euro qui peine à se dépêtrer de la récession. Ainsi, le pays aurait contribué à un peu plus d’un quart (16%) de la richesse mondiale en 2023, bénéficiant des efforts d’investissement dans les infrastructures. Ce maintien d’une forte croissance joue en faveur du positionnement de l’Inde à la fois dans la région sud-asiatique et sur l’échiquier mondial, face à Pékin qui n’incarne plus à lui-seule l’hégémonie économique asiatique.

Source : Banque Mondiale

Cette croissance ne vient pas seule, l’inflation faisant office de compagnon de voyage. En 2014, la hausse du niveau général des prix est de 5,8%, mais parvient à diminuer jusqu’en 2019 où il reprend sa hausse, avant de rapidement déchanter et de continuer son atterrissage, bien plus en douceur. Les projections pour 2024 font état d’une inflation en baisse à 3,99%, symptôme toutefois d’une anticipation de la baisse de la demande.

Source : Banque Mondiale

La dette indienne a subi une nette augmentation depuis 2014, débutant à 66,82% du Produit Intérieur Brut (PIB) pour atteindre les 86% en 2023. La Banque centrale indienne estime qu’au-delà de 66% de dette, le pays subit un freinage de la croissance avec une tendance de corrélation négative entre les deux objets économiques. Cela suscite des craintes quant aux dépenses publiques du pays. Et pour cause, la dette de la nation a systématiquement été supérieure au montant symbolique depuis l’arrivée de Narendra Modi, et elle devrait se stabiliser autour des 83% à horizon 2025-2026 selon le Fonds Monétaire Internationale. A cela s’ajoute un taux de chômage élevé (10,1% en octobre 2023), causé par un faible taux d’activité pour les femmes et pour les personnes situées en milieux ruraux. Cela engendre une pauvreté rampante qui exige des dépenses publiques de soutien aux populations dans le besoin, à l’image de l’engagement de l’Etat indien en faveur de la gratuité des céréales.

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Une histoire financière ancienne qui a su embarquer des valeurs de référence

La bourse indienne, la Bombay Stock Exchange (actuellement nommée BSE), est apparue en 1875, portée par quatre courtiers qui auraient commencé leurs travaux sous un Figuier des banians, nom tiré de la caste des marchands. Incarnant la plus vieille place boursière asiatique, elle s’est récemment illustrée par ses performances, partant de 500 dollars le 30 janvier 2023 pour finir par atteindre 3 119,85 en clôture le 23 avril 2024. Cette explosion du principal indice boursier indien s’explique notamment par une reprise forte après le Covid, soutenue par les efforts de l’exécutif pour maintenir une économie en croissance, par des réformes incitant à l’investissement et à l’entrée de capitaux étrangers.

La BSE répertorie plus de 5 300 entreprises indiennes, dominées par trois pointures de l’économie indienne : la société spécialisée dans l’industrie pétrochimique Reliances Industries Ltd, la société de conseil informatique Tata Consultancy Services Ltd et la banque HDFC Bank. Ces trois entreprises font également partie de l’escadron d’élite du BSE, son bras armé le BSE Sensex, ou BSE 30. Cet indice, moins diversifié, est composé des 30 valeurs les plus performantes en Inde, comme un CAC 40 à l’indienne.

Source : TradingView

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De l’avenir de l’orientation économique de l’Inde

Penchons-nous désormais sur les orientations économiques des deux principaux partis politiques indiens : le Bharatiya Janata Party (BJP) ou le Parti du Congrès. Ces deux titans politiques au face à face dans l’arène politique des élections législatives indiennes s’opposent notamment au sujet de leurs visions économiques, contrastées dans leurs orientations comme dans leur contenu.

Le BJP, sous l’égide du Premier ministre en exercice, a embrassé une politique de dérégulation vigoureuse et de facilitation des affaires, incarnée par des initiatives telles que « Make in India », comme nous l’avons évoqué précédemment. Le parti promeut en outre une simplification radicale du système fiscal comme l’illustre l’adoption de la Goods and Services Tax (GST), une mesure reconnue pour sa capacité à unifier le marché intérieur mais scrutée pour son exécution complexe.

De l’autre côté de l’échiquier, le Parti du Congrès se prononce en faveur d’une doctrine d’inclusion économique, mettant en lumière la nécessité de combler le fossé des inégalités avec des mesures telles que des subventions accrues pour l’agriculture. Une politique davantage orientée vers les retombées sociales d’investissements budgétaires et financiers, qui découle toutefois sur des augmentations des dépenses publiques. Cette approche, qui vise à stimuler la croissance par une politique fiscale expansionniste, constitue une épée à double tranchant : d’une part, la question de l’endettement soulève des interrogations, mais de l’autre, elle présente l’avantage de constituer une société moins appauvrie qui soutient une croissance durable sur le moyen-long terme.

La dichotomie entre ces programmes et considérations ne se limite pas à l’idéologie mais s’étend à leurs implications pratiques: tandis que les politiques plus libérales du BJP sont souvent favorablement accueillies sur les marchés financiers, les engagements du Parti du Congrès vers l’équité sociale, bien que potentiellement préoccupants pour la discipline budgétaire, sont reconnus pour leur vision à long terme de la justice économique. Néanmoins, les chemins sont tout à fait différents et une victoire de l’alliance India risquerait de refroidir les marchés financiers, au moins sur le court terme.

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Paysage des entreprises : quelles réactions ?

Afin de répondre aux exigences de la transition écologique et conformément à la tendance que nous décrivions dans une rubrique publiée dans notre newsletter hebdomadaire, l’hydrogène vert a été considéré comme une solution au développement durable du pays avec le lancement d’une Mission nationale sur l’hydrogène vert dotée à 2,2 milliards d’euros. Toutefois, loin de constituer le principal du tissu entrepreneurial indien, regardons plus en détail des conséquences de l’ère Modi sur les trois secteurs ayant été les plus impactés : le secteur technologique, l’agriculture et les grands projets d’infrastructure.

D’une part, l’ascension au pouvoir de Narendra Modi a marqué une période de forte croissance pour le secteur technologique en Inde, notamment avec le lancement de l’initiative Digital India en début de mandat en 2015. Ce projet avait alors pour but de numériser les services gouvernementaux et d’augmenter l’adoption de technologies par l’ensemble de la population. Les startups et les entreprises de technologie financière ont particulièrement bénéficié de cette orientation, avec des réformes telles que la simplification des procédures de création d’entreprise et l’augmentation des investissements dans les infrastructures numériques. Ainsi, plusieurs entreprises de services du numérique (ESN) telles qu’Accenture, CapGemini ou encore Cognizant ont développé leurs activités en Inde, d’abord sur des tâches qui exigent une main d’oeuvre bon marché comme de la maintenance, puis sur des fonctions désormais primordiales comme le machine learning.

En 2021, 70% des effectifs de Cognizant se situaient en Inde. Ce dynamisme a permis de constituer un catalyseur animant un vivier d’acteurs plus larges, tant et si bien que le nombre de licornes a bondi au cours du second mandat sous Modi, passant de 38 à 66 entre 2020 et 2021. En octobre 2023, leur nombre avait continué de croître et avait alors atteint les 111 licornes pour environ 350 milliards de dollars. L’intelligence artificielle représente aujourd’hui une nouvelle opportunité pour l’Inde, une étude publiée par Accenture faisant état du fait que l’IA pourrait contribuer à augmenter le PIB du pays à hauteur de 1,3 point d’ici 2035. Ainsi, le pays s’est doté d’une stratégie afin de développer l’outil en formant, organisant et soutenant. Pour soutenir cet élan et après un avertissement de Sam Altman, un plan à 1,2 milliard d’euros a été annoncé par le ministère indien des Technologies de l’information afin de soutenir la filière qui pourrait représenter 17 milliards en 2027.

Avec une population fortement rurale, l’agriculture est un secteur qui continue d’employer de nombreuses personnes. Néanmoins, depuis les années 1990, la part de l’agriculture a connu une contraction remarquable dans le PIB, atteignant les 17% en 2016. L’agriculture a connu des réformes aux bilans mitigés sous l’administration Modi. Les tentatives de réformes agraires tentant de moderniser le secteur en octroyant plus de liberté aux agriculteurs pour vendre leurs produits ont été à la fois louées pour leur vision progressiste et critiquées pour leur mise en œuvre précipitée et les inquiétudes qu’elles génèrent parmi les petits exploitants. Les résultats des élections pourraient soit consolider ces réformes, soit les remettre sur la table. D’autant plus que la question de la sécurité alimentaire est au cœur des sujets en Inde, le gouvernement ayant la volonté de traiter ce sujet de la meilleure des façons. En témoignent les querelles à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) concernant les pratiques de l’Inde en matière de politique d’achat agricole.

Enfin, le gouvernement Modi a également mis l’accent sur de grands projets d’infrastructure comme les corridors industriels, les autoroutes et les chemins de fer pour stimuler la croissance économique et l’emploi. En 2019 a été présenté le National Infrastructure Pipeline (NIP), projet de 1 400 milliards de dollars américains qui ambitionne de financer 9 000 projets de construction d’infrastructures nouvelles pour la période 2020/2025. En revanche, ces efforts budgétaires ne doivent pas se faire au détriment de la santé économique du pays, en particulier de sa dette, déjà élevée. Plus récemment, afin de résoudre le problème de vétusté de son réseau ferroviaire, l’exécutif indien a annoncé un plan d’investissement de 120 milliards d’euros sur cinq années, alors que le secteur est celui employant le plus d’actifs dans le pays.

Nonobstant, des interrogations demeurent au sujet de la solidité budgétaire de l’ambition. Ainsi, bien que ces projets d’infrastructures soient généralement vus comme des moteurs de croissance économique, ils nécessitent des investissements colossaux et une gestion minutieuse pour éviter les dépassements de coûts et les retards. Une nouvelle administration pourrait tout à fait réévaluer les priorités d’allocation des ressources, affectant ainsi les entreprises de construction et de matériaux ainsi que l’emploi dans ces secteurs.

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Quelles possibilités sur les marchés ?

Sans doute l’avez vous compris, les élections indiennes de 2024 constituent un pivot crucial non seulement pour la trajectoire politique du pays mais également pour sa dynamique économique et financière. Les marchés financiers, toujours sensibles aux changements politiques, devraient réagir de manière significative aux résultats électoraux, influencés par les politiques économiques des partis en lice.

Historiquement, les marchés boursiers indiens ont montré une volatilité notable autour des périodes électorales. A titre d’exemple, lors des élections générales de 2019, le BSE Sensex avait enregistré des hausses notables après la victoire du BJP, reflétant une approbation du marché pour la continuité des politiques pro-affaires et de réforme économique du parti. Et pourquoi pas une réaction similaire des marchés en 2024 ?

Inversement, une victoire significative de la coalition menée par Rahul Gandhi pourrait dans un premier temps provoquer de l’incertitude, compte tenu de leurs propositions de politiques économiques axées sur l’augmentation des dépenses publiques et le soutien aux secteurs sous-développés, qui peuvent soulever des questions sur la gestion des déficits. Cependant, à moyen et long termes, ces politiques pourraient être perçues comme des leviers pour une croissance inclusive, ce qui pourrait atténuer les réactions négatives initiales et potentiellement favoriser un sentiment positif parmi les investisseurs axés sur la durabilité et l’inclusion sociale, stimulant les investissements.

Les obligations d’État indiennes sont également susceptibles de réagir aux résultats électoraux. Une victoire du BJP, avec ses politiques de réforme fiscale et de contrôle de la dette, pourrait renforcer la confiance des investisseurs dans les «bons du Trésor» indien, entraînant une baisse des rendements en raison de la hausse des prix des obligations. En revanche, un résultat favorable à India pourrait soulever des préoccupations initiales sur les déficits budgétaires en raison de leurs programmes de dépenses étendus, ce qui pourrait augmenter les rendements des obligations d’État, reflétant une prime de risque accrue.

Ainsi, alors que Narendra Modi est donné favori pour ces élections malgré les critiques, la situation demeure étroitement liée à des réalités économiques potentielles dont la réalisation activerait des leviers particuliers que nous avons tenté d’identifier. Les résultats sont à suivre, les conséquences financières aussi…

Samuel Brel

Samuel Brel

Auteur

 

Convaincu de l'importance de démocratiser la pensée économique, Samuel rédige depuis deux ans une newsletter quotidienne pour ouvrir les esprits aux enjeux actuels.

Alliant conviction et passion, il vous propose chaque semaine la Lettre Finneko et notre Chronique hebdomadaire, pour suivre les événements influençant les investissements.

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