CHRONIQUES

IA Act, symptôme d'une prise en main de l'IA par les pouvoirs publics

 

L’approbation par le Parlement Européen de l’IA Act est la manifestation la plus récente de cette appétence croissante des pouvoirs publics européens pour les sujets d’intelligence artificielle. En effet, le 13 mars 2024, une étape décisive a été franchie à Strasbourg avec l’approbation de la législation sur l’intelligence artificielle. Pourtant, les acteurs de la tech européenne n’ont jamais été autant inquiets. Retour sur un véritable tournant pour l’Europe.

L’ia act

Point introductif

L’intelligence artificielle a fait couler de plus en plus d’encre alors que se développaient concomitamment les innovations du secteur. Les premières lignes à ce sujet ne sont pas toutes jeunes et sont couchées sur le papier dès les début des années 1940. La première concrétisation physique de cette intuition que Woody Allen oppose à la «bêtise naturelle» arrive peu de temps après. En 1950, Marvin Lee Minsky invente le SNARC, ou Stochastic Neural Analog Reinforcement Calculator, ou plus clairement encore le premier simulateur de réseau neuronal (oublions ici les aspects analogiques et stochastiques). De cette façon, il parvient à reconstituer une activité neuronale qui permet alors de calquer le comportement d’une souris dans un labyrinthe. Cette invention, conjuguée au Test de Turing, établi la même année et ayant eu un retentissement plus étendu, marque un tournant et le départ d’une nouvelle ère, empreinte de progrès technologiques.

Ces avancées, les sociétés technologiques qui ont émergé dans la seconde partie du 20e siècle en ont fait un de leurs moteurs. La course à la donnée a appelé une course à l’information, suivie d’un élan pour la connaissance, amenant avec lui une course pour l’intelligence artificielle. Un véritable marathon qui dure depuis maintes décennies et qui pourtant ne semble être que l’aurore d’une ère de vélocité d’autant plus forte de l’essor technologique. La concurrence est rude, et il ne faudrait pas que cela pousse certains à doper leurs ventes par des techniques frauduleuses ou par des applications techniques mettant en danger les individus. La question de l’arbitrage – ou du contrôle – se pose alors. Un être démiurgique pourrait imposer des règles spécifiques à suivre. Mais qu’adviendrait-il si l’arbitre de cette course avait des intérêts et soutenait un marathonien plus qu’un autre, parfois peut-être au détriment des spectateurs ?

Les pouvoirs publics, arbitres, sont partiaux dans leur façon de traiter le sujet de l’IA. Les champions nationaux du secteur seront soutenus par des aides financières ou placés dans des cadres favorables à leur épanouissement. Néanmoins, cela poursuit la logique concurrentielle, et l’idée d’une gouvernance mondiale a donc émergé…

l’ia act

Une approbation qui encadre l’extension d’un secteur icarien

sCe règlement inédit et sans égal établit un cadre essentiel en classant les différents types d’intelligences artificielles selon une échelle de risques, allant de l’absence de risque à de hauts risques ou inacceptables, en passant par le risque faible. En outre, il insiste sur la nécessité de transparence en ce qui concerne les données d’entraînement utilisées pour développer ces IA, favorisant ainsi la création de modèles de fondation (qui sont ces outils d’IA entraînés à partir de masses de données importantes) robustes et éthiques. De plus, cette législation introduit des procédures juridiques rigoureuses régissant l’utilisation et la production d’IA. Cela inclut des exigences d’auditabilité pour les outils IA ainsi que des mesures visant à garantir la conformité des entités opérant en dehors de l’Union européenne.

Mais, que sont exactement les pouvoirs publics ?

Ce sont un ensemble d’autorités qui exercent le pouvoir politique, par le biais de trois axes principaux : le pouvoir exécutif, qui est le Gouvernement, le pouvoir législatif, qui comme son nom l’indique fait la loi et exerce un contrôle sur le gouvernement, et le pouvoir judiciaire, qui est incarné par les tribunaux. Sans rentrer dans des détails trop vastes, les administrations publiques (APU) françaises contribuaient à 12% du PIB national en 2019 (Source : INSEE), lorsqu’est pris en compte ce qui est produit en propre par les APU. Cela exclut donc la richesse créée par les entreprises publiques, les achats par les APU de productions issues du secteur privé ainsi que les conséquences des investissements des administrations sur la sphère économique privée. Ainsi, les pouvoirs publics sont des agents économiques à part entière, mais dont la logique de rationalité se conjugue d’une mission de service publique qui implique de faire un pas de côté vis-à-vis des logiques marchandes. Ils jouent un rôle déterminant dans la régulation, l’encadrement, l’accompagnement, le conseil, l’investissement, et des domaines fondamentaux comme l’éducation, la santé, l’armement, la sécurité ou encore sur les biens publics.

L’appât du gain pour les APU

La prise en main par les pouvoirs publics de l’intelligence artificielle est toutefois forcément motivée par une logique de gain. En l’occurrence, pas besoin de chercher loin, un pays qui se dote d’un appareil de recherche, de développement, de production et de diffusion de l’intelligence artificielle efficace, efficient et performant voit une opportunité de développement social mais également économique. En l’occurrence, la France a organisé une commission interministérielle sur l’intelligence artificielle, menée par l’économiste Philippe Aghion et la présidente du conseil d’administration de l’ENS Anne Bouverot, alors que l’IA est au cœur de la stratégie nationale depuis 2017. Cette commission estime que des retombées entre 250 et 400 milliards d’euros de PIB supplémentaires d’ici 2030 seraient issues de ce secteur, ce qui correspond à 1% de richesse créée sur le territoire national en plus. Ainsi, soutenir ce secteur et accompagner son développement est d’autant plus crucial. C’est pour cette raison que 2,2 milliards d’euros d’investissement sur la période 2023-2028 viennent abonder le paysage français de l’intelligence artificielle, menée par notre Mistral gagnant, après que 1,5 milliard d’euros aient été fléchés spécifiquement vers ce marché. Du côté de Washington D.C., le PIB pourrait se voir gonfler de 447 à 1 000 milliards de dollars américains supplémentaires grâce à l’IA, qui aurait également des conséquences sur la productivité avec quelques points de plus (entre 1,7 et 3,5%).

Et notre travail dans tout ça ?

D’une façon plus générale, le marché du travail, sur lequel se jouent les chiffres du chômage, centraux pour orienter la conduite de l’action des pouvoirs publics, est en première ligne lorsqu’il s’agit d’intelligence artificielle. Et bien que des craintes demeurent au sujet de la destruction d’emplois, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a récemment publié une étude dans laquelle est précisé le fait qu’en termes d’emplois, l’IA est plus une opportunité qu’une menace : en effet, alors que 75 millions d’emplois devraient être automatisés et de facto supprimés, 427 millions d’autres devraient naître.

Source : MedVasc

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Panorama succinct, tant il y aurait à dire, du marché de l’IA

Ainsi, les implications économiques, et par extension politiques, sont vastes et complexes. Cette prodigalité des conséquences favorables à la richesse des nations est notamment due au dynamisme du secteur de l’IA. Le marché de l’intelligence artificielle connaît une expansion sans précédent, propulsé par une croissance exponentielle au cours des dernières années. En 2023, sa valeur a grimpé à 327,5 milliards de dollars, et les projections indiquent qu’elle devrait atteindre 1 596,1 milliards de dollars d’ici 2030. Cette ascension fulgurante est alimentée par une demande croissante de solutions d’IA dans une multitude de secteurs, notamment la santé, la finance, l’industrie et la vente au détail.

Plusieurs facteurs soutiennent cette croissance remarquable. Tout d’abord, les avancées technologiques, telles que l’apprentissage automatique et le deep learning, permettent le développement de solutions d’IA de plus en plus puissantes et sophistiquées. Ensuite, la disponibilité croissante de données massives alimente les modèles d’IA et améliore leur performance. De plus, les gouvernements, nos pouvoirs publics, du monde entier investissent massivement dans la recherche et le développement de l’IA, facilitant ainsi son adoption à grande échelle. Enfin, de nombreuses entreprises embrassent l’IA pour optimiser leur efficacité, innover dans leurs produits et services, et renforcer leur compétitivité.

Cette croissance impressionnante s’inscrit dans une tendance déjà amorcée depuis quelques années. En 2021 déjà, le marché de l’IA affichait une valeur de 58 milliards de dollars américains, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) dépassant les 40%. Cette expansion rapide a été caractérisée par une adoption généralisée de l’IA dans divers secteurs, attirant de plus en plus d’utilisateurs privés.

Les acteurs majeurs de ce marché, tels que Google, Apple et Microsoft, ont été rejoints par de nouveaux venus, comme le visionnaire Sam Altman, à la tête d’Open AI, qui est à l’avant-garde de l’innovation avec des produits tels que ChatGPT, Dall-E et Sora. Chaque jour, de nouveaux acteurs émergent, défiant les géants établis et nourrissant un dynamisme sans cesse renouvelé. Alors que l’engouement pour l’IA semble ne jamais faiblir, il reste à voir jusqu’à quand cette croissance effrénée perdurera.

Le canon de ce phénomène est la société américaine Nvidia, leader des semi-conducteurs. Depuis le début de l’année 2024, soutenue par la hype autour de l’IA et des résultats au-dessus des consensus de marché, l’entreprise a gravi les marches quatre par quatre et son cours a gagné 85,5% de valeur depuis le 2 janvier. Cette croissance place la société dans un position de challenger auprès de Microsoft et Apple qui occupe le haut du panier en termes de capitalisation boursière. En outre, mardi 19 mars, le dévoilement des nouveaux produits de la marque, avec une puce qui gagne en performance, élargit le sourire des investisseurs et conforte Nvidia dans sa position de lièvre de l’IA.

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Comment les pouvoirs publics interagissent-ils avec ce marché ? Le cas de la France

La commission interministérielle n’est qu’une brique supplémentaire pour structurer la prise en main du sujet de l’IA en France. Plusieurs exemples de fondation déjà en oeuvre viennent solidifier Paris en ce sens :

 

  • Prise en main de l’outil d’IA par la DGFiP : la Direction Générale des Finances Publiques a adapté le logiciel LLaMa, LLM de Meta, afin de faciliter le traitement des pléthores amendements votés chaque année ;
  • Soutien à l’ouverture de centres de recherches sur l’intelligence artificielle : à la mi-février 2024, un nouveau centre a été inauguré dans le 9e arrondissement de Paris par Google en la présence du ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Cette présence de l’exécutif français à l’inauguration d’un hub sur l’IA est symbolique car témoignant du train à prendre par les pouvoirs publics sur ces sujets afin d’éviter de louper le coche, alors que la GenAI prend une avance considérable ;
  • Mise en œuvre d’une stratégie nationale pour l’intelligence artificielle : l’exécutif parle ici de «4e révolution industrielle» pour justifier l’implication sur les volets de formation, de recherche et développement et de déploiement de l’outil d’IA. L’initiative de Stanislas Guérini pour permettre à 1000 agents du service public de se doter d’interfaces présentant des possibilités d’usage de l’IA conforte cela.

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Pourquoi est-il urgent que les pouvoirs publics se saisissent de l’IA ?

L’essor inexorable de l’intelligence artificielle a des conséquences bouleversantes sur de nombreux aspects de la société. malgré le caractère prometteur de cette technologie, elle soulève des questions éthiques et juridiques, ce qui nécessite le cas échéant une action des pouvoirs publics, plusieurs risques majeurs demeurant intrinsèquement lié à des usages de l’IA.

D’une part, les intelligences artificielles peuvent être la cible d’attaques de la cybersécurité, comme cela était le cas en février 2022 pour Nvidia. Cette offensive a compromis des données sensibles et des outils de développement de l’intelligence artificielle au sein de l’actuel fleuron de l’industrie technologique américaine. Les intelligences artificielles peuvent également servir à perpétrer des attaques, comme dans le cadre de la taxe subie par l’Ukraine fin janvier 2024 : près de 100 millions d’euros sont partis en fumée suite à une attaque sur l’opérateur Kyivstar.

D’autre part, les intelligences artificielles imposent la nécessité de cadrer le secteur pour ne pas tendre vers des outils à haut risque qui se répandent dans la société. Ainsi, l’IA permet de constituer des armes autonomes capables de sélectionner et d’engager des cibles sans intervention humaine. Au-delà du progrès militaire, le risque n’est jamais écarté et les marges d’erreur dans l’utilisation de ces nouvelles armes peuvent causer des dégâts encore plus conséquents que ce à quoi elles sont destinées initialement. L’IA peut également être utilisée dans le cadre des systèmes de notation sociale pour attribuer des notes aux citoyens en fonction de leur comportement, comme cela est déjà le cas en Chine. Cela peut conduire à des discriminations et une limitation drastique des libertés individuelles. En outre, au-delà des systèmes de notation, l’IA permet à des logiciels de reconnaissance faciale de masse de fonctionner et d’augmenter leur performance. Ces systèmes portent une atteinte à la vie privée contre laquelle les pouvoirs publics doivent lutter.

Troisièmement, un défi majeur soulevé par l’intelligence artificielle et celui des bases de données d’entraînement qui permettent de constituer les modèles de fondation. En l’occurrence, si ces données sont biaisées, les systèmes d’IA reproduiront ces biais. C’est le cas de l’algorithme de recrutement d’Amazon qui a été accusé de discrimination envers les femmes en raison d’un entraînement fondé sur des bases de données sexistes.

Enfin, afin de lutter contre l’hégémonie des multinationales qui s’emparent des sujets d’intelligence artificielle depuis plus d’une décennie, il est nécessaire de tendre vers une gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle. En effet, son développement a une portée mondiale. L’absence d’une gouvernance globalisée pourrait créer un far west de l’intelligence artificielle où les règles et les normes varient fondamentalement d’un pays à l’autre. Des situations monopolistiques ou oligopolistiques telles que créées par des rachats comme celui d’Activision Blizzard par Microsoft en octobre 2023 pour 68,7 millions de dollars doivent être évitées ou contrôlées afin de lutter contre les phénomènes de concentration. Il demeure ainsi crucial que les pouvoirs publics interviennent afin de garantir un développement et une utilisation de l’intelligence artificielle qui soient équitables et bénéfiques pour tout un chacun.

Bien que l’intervention des pouvoirs publics puisse entraîner des restrictions sur le marché de l’intelligence artificielle, la régulation et le contrôle sont deux facteurs renforçant la confiance dans le secteur. Subséquemment, cette confiance de concert d’investissements vont permettre une pérennisation du marché dans des conditions favorables, constituant donc un signal fort. Et à l’aune où les retombées économiques sont de plus en plus anticipées voire tangibles, une gouvernance mondiale sur l’IA pourrait permettre une entrée dans une nouvelle ère au sujet de son usage et de son développement.

D’autant plus que plusieurs organisations internationales soutiennent l’idée d’une prise en charge de l’IA par l’ensemble de la communauté internationale. En effet, cet outil en expansion explosive ne doit pas être la source d’un accroissement des inégalités mondiales. L’Organisation des Nations Unies (ONU) plaide en faveur d’une coordination de la gouvernance, emboitant le pas à l’adoption à l’unanimité par les membres de l’UNESCO d’un cadre normatif pour l’éthique de l’IA en 2021. En outre, plusieurs conférences internationales comme le Sommet de la sécurité de l’IA du 2 novembre 2023 organisé par l’ONU viennent apporter un cadre oral avant le normatif.

Samuel Brel

Samuel Brel

Auteur

 

Convaincu de l'importance de démocratiser la pensée économique, Samuel rédige depuis deux ans une newsletter quotidienne pour ouvrir les esprits aux enjeux actuels.

Alliant conviction et passion, il vous propose chaque semaine la Lettre Finneko et notre Chronique hebdomadaire, pour suivre les événements influençant les investissements.

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