Dans cet article, je ne vais pas cibler LVMH, mais plutôt L’Oréal (OR) qui me semble enclin à revenir dans le rang d’une action de fonds de portefeuille. Voyons donc si les planètes sont alignées pour prendre position maintenant ou la patience reste à l’ordre du jour.

Je sais que les actions chinoises suscitent la défiance des investisseurs occidentaux bien que certaines d’entre elles se cotent à Wall Street. Les raisons, vous les connaissez sûrement. Censure du gouvernement chinois. Dictature anti-démocratique. Manque de transparence. Ça fait beaucoup d’obstacles pour ne pas investir en Chine. Pourtant, cela n’a pas empêché Alibaba de tripler sa capitalisation boursière depuis son IPO jusqu’en octobre 2020.

Dans l’alignée de SoFi Technologies, continuons de mettre en lumière les fintechs qui bousculent sérieusement le modèle économique des banques traditionnelles. Ces disrupteurs inondent tous les continents, en particulier en Amérique Latine où un d’entre eux, Nu Holdings (NU), fait un tabac au point d’attirer l’œil des principales sociétés de gestion d’actifs, et même chez les membres du Club Finneko.

Je ne suis pas contre une disruption, donnant la possibilité à la nouvelle génération d’investisseurs à de s’intéresser à d’autres alternatives à l’image des fintechs. Il existe une qui sort du lot et commence à inquiéter le monde bancaire en la personne de SoFi Technologies (SOFI). Découvrez cette pépite qui veut tout casser au cours de cette décennie.

Wall Street vient de vivre une journée noire, avec le Nasdaq Composite en chute libre de 3 %, plongé dans le rouge par l’onde de choc provoquée par DeepSeek. La modeste start-up chinoise, a réussi à ébranler les fondements de l’économie du secteur de l’IA aux États-Unis. Ce véritable game changer laisse les investisseurs en état d’alerte maximale, révélant les ambitions de la Chine à montrer ses muscles dans la bataille économique face à l’Oncle Sam.

Un marché baissier séculaire doit être considéré comme un transfert de richesse, et non sa destruction. C’est pourquoi nous allons redécouvrir la notion de valorisation un moment donné. En ce sens, les investisseurs feraient mieux de ne pas surpayer des actions de belle qualité et se tourner vers des industries dits essentiels comme la grande distribution. Et je me suis dit que Ahold Delhaize (AD) serait un candidat idéal dans votre portefeuille, sûrement mieux que ses concurrents européens Carrefour et Tesco qui végètent loin de leurs ATH respectifs.

Celsius Holding (CELH) a fait le bonheur des investisseurs FOMO adeptes de la croissance à tout prix au début des années 2020. Mais au cours de l’année 2024, le ralentissement de la croissance de ses ventes et les problèmes d’inventaire de son partenaire, Pepsico qui assure la distribution, ont porté un coup fatal à l’action avec un krach de plus de 70 % de sa valeur.

Nous avons deux champions qui sont Edenred (EDEN) et Pluxee (PLX). Leur point commun qu’ils ont vu le jour lors d’un spin-off (scission d’une filiale d’entreprise) : le premier venant d’Accor et le second de Sodexo. Longtemps leader incontesté, Edenred voit l’émergence de plusieurs acteurs lui gratter des parts de marché. Son principal opposant, Pluxee se développe à vitesse grand V en axant son modèle économique vers la dématérialisation.

Avec la perspective d’un marché haussier qui arrive en bout de souffle, il peut être judicieux de se pencher sur les laggard stocks : ces actions qui sous-performent ou évoluent à contre-courant de la tendance générale depuis plusieurs mois. C’est pourquoi je m’intéresse en particulier à Coca-Cola en baisse de plus de 13 % depuis ses records historiques de début septembre 2024.Pourtant, elle offre actuellement un rendement de 3 %.

Perdant plus de 30 % depuis ses plus hauts historiques d’avril 2023, LVMH traverse actuellement une mauvaise passe qui n’est pas seulement conjoncturelle. La combinaison entre une baisse de la consommation mondiale, une exposition importante aux clients non essentiels en 2022-2023, et la lassitude à l’égard du luxe explique pourquoi l’action ne cesse d’accentuer sa tendance baissière support après support.

Grand gagnant de la crise Covid, Lululemon Athletica marque cruellement le pas en cette année 2024. La marque de vêtements de sports réputée pour ses articles dédiés à la pratique du yoga, voit sa capitalisation boursière baisser actuellement de près de 38 %. Plusieurs défis pèsent sur l’entreprise : des perspectives de croissance mitigées, une enquête sur l’écoblanchiment ayant douché les investisseurs ESG et une concurrence intense dans l’univers du sportwear.

Lorsque nous voulons investir dans la tech, nous avons tendance à se réfugier vers les États-Unis. Mais plus au Nord, Constellation Software (CSU), une pépite canadienne dans ce secteur si convoité, fait des merveilles avec une performance de 1 267 % sur 10 ans. Et si ça peut vous surprendre, je la surnomme le Berkshire Hathaway de la tech.

Parmi les valeurs à surveiller, Novartis (NOVN) se distingue comme un exemple idéal. Leader pharmaceutique suisse, l’entreprise incarne le profil recherché d’une action à dividende de haute qualité, en croissance et défensive. Après un rallye de 24 % qui a porté son action à de nouveaux sommets en franchissant brièvement la barre des 100 CHF, Novartis a récemment subi une correction de près de 10 %, offrant une fenêtre d’entrée potentiellement intéressante pour les investisseurs.

Avec un cours de l’action qui perd plus de 35 % de sa capitalisation boursière depuis ses plus hauts historiques, ne serait-ce pas l’heure d’être contrarien sur un concurrent potentiel de Nvidia, peut-être sous-estimé par les investisseurs ?

Avec un rendement au-dessus de 4 % et un excellent track record de son dividende depuis 2010, CubeSmart pourrait constituer un complément idéal de diversifier votre portefeuille, et pourquoi pas apporter un bonus en complément d’un patrimoine immobilier.

Historiquement, un dollar faible entraîne une spirale inflationniste et une appréciation des matières premières, ce qui est bullish pour Caterpillar. Malgré les incertitudes macroéconomiques, l’action reste en forme olympique en affichant de nouveaux plus hauts historiques. Elle parvient même à encaisser la volatilité des cours des matières. Mieux encore, le dividende croît à un rythme plus qu’honorable par rapport à la moyenne de son secteur.

Avec 44 % de son chiffre d’affaires réalisés sur le sol français, Vinci est dans l’œil du cyclone face à de potentielles décisions budgétaires du gouvernement. Les cours actuels reflètent-ils ce risque politique dont on aurait pu se passer ? Et si ça devait descendre encore plus, vers quelles zones de prix devriez-vous acheter à sa juste valeur ?

Le pétrole n’est pas à la fête depuis plusieurs mois. La crainte d’une récession mondiale et le doute sur la volonté de l’Arabie Saoudite de maintenir les prix à un niveau élevé font plonger les cours. L’ombre de la guerre des prix de 2014 plane à nouveau, avec le risque d’une nouvelle concurrence féroce avec le pétrole de schiste américain.

Vous souhaitez savoir dans quel compartiment investir pour surfer sur la dynamique prometteuse des métaux précieux, qui elle-même, pourrait durer plusieurs années ? J’ai évidemment pensé aux minières, en premier lieu les producteurs comme Barrick Gold, Newmont Mining, Agnico Eagle, Pan American Silver, ou First Majestic. Cependant, je me suis dit qu’il y a mieux à faire sans les inconvénients de la gestion d’une mine. Ainsi, je sors du chapeau Wheaton Precious Metals (WPM) qui a la particularité de financer des projets miniers en échange de redevances, un peu comme le fait Gaztransport et Technigaz (GTT) dans le gaz naturel liquéfié.

Redescendu sous des valorisations en deçà de sa moyenne sur 5 ans, n’est-ce pas l’heure de prendre son courage à deux mains pour parier son retour en grâce ou bien de continuer à rester à l’écart ?